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Entre les vallées du Haut-Armagnac et la région de Ténarèze, se dressent des demeures rurales, solidement enracinées de la pierre blanche. Ces édifices, véritables témoins du passé, reflètent l'âme de la contrée avec une verticalité franche et une robustesse inébranlable.

Sobre et imposante


Les habitations du Haut-Armagnac et de la Ténarèze, souvent sobres et imposantes, se fondent harmonieusement dans le paysage. La pierre blanche qui forme leur base assure une stabilité durable, tandis que des arbres majestueux, témoins silencieux du temps qui passe, les entourent. Discrètes, ces maisons dévoilent leur richesse à travers des détails subtils, tels que des linteaux finement sculptés au-dessus des portes, témoins d’un ancien savoir-faire artisanal. 

Des maisons à pans de bois


En descendant vers le Bas-Armagnac, l'architecture prend un visage pittoresque avec ses maisons à pans de bois. L'âme de ces constructions réside dans leur charpente en chêne, façonnée avec soin par des artisans, véritables maîtres d'œuvre, sachant marier le chêne à une maçonnerie légère, souvent composée de briques ou de torchis. Ce dernier mélange, élaboré à partir de terre grasse, de paille, voire de foin coupé, accueille parfois des éléments insolites tels que des graminées ou des sarments de vigne.

Des localités emblématiques comme Eauze, Nogaro et Labastide-d’armagnac conservent précieusement des maisons aux façades en colombages, soutenues par d'élégants piliers en grès coquillier. Ces constructions, à l'esthétique unique, sont de véritables joyaux architecturaux préservés au fil des siècles.

Le qualificatif “armagnac”


Cependant, l'histoire de l'armagnac ne se limite pas à son architecture pittoresque. L'administration, soucieuse de prévenir toute confusion homonymique, a pris des mesures dès le passé. Ainsi, plusieurs bourgades ont été contraintes d'ajouter le qualificatif "Armagnac" à leur dénomination. Cette initiative a permis de distinguer des lieux tels que Monlezun-d’Armagnac de Monlezun près de Mauvezin, Lias-d’Armagnac de Lias près de L’Isle-Jourdain et d’autres encore, assurant une clarification géographique indispensable.

Armagnac, un département


Il est également fascinant intéressant de rappeler qu’en 1790, Armagnac a désignait un département, une appellation éphémère remplacée ultérieurement par le nom de la rivière Gers. Cette évolution historique ajoute une nuance intrigante à la région, soulignant l’importance de la toponymie dans la préservation de l’identité locale.

L'Armagnac allie harmonieusement architecture, patrimoine et toponymie, offrant une expérience immersive dans le riche passé de la Gascogne, avec ses demeures en pierre blanche et ses bâtiments à pans de bois.

Dessin d'un trait d'un village


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