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En 1893, le vignoble Armagnac Gascogne s'étendait sur une superficie impressionnante de 108 000 hectares. Cependant, le début du XXe siècle a marqué un tournant pour le vignoble avec l'arrivée du phylloxéra. Ce ravageur qui a décimé une grande partie de la vigne. En 1909, la superficie du vignoble avait été réduite de plus de la moitié, ne couvrant plus que 50 000 hectares.

La diminution de la superficie 

Les décennies suivantes ont continué de voir une diminution de la superficie du vignoble. Un  recensement en 1979 indiquant 35 000 hectares sous l'appellation Armagnac, dont 21 600 hectares dédiés à la production de vins de distillation. En 1988, la superficie avait encore diminué, ne laissant que 18 800 hectares. Toutefois, cette période a marqué un point d'arrêt dans le phénomène de diminution, amorçant une phase de stabilisation.

La stabilisation du vignoble 

Aujourd'hui, le vignoble Armagnac Gascogne se stabilise autour de 20 000 hectares. Cette stabilisation s'accompagne d'une évolution dans la composition du vignoble. Ainsi qu’avec une progression des cépages non destinés à la distillation. Ces cépages, principalement des variétés blanches, sont plantés pour l'élaboration de vins Côtes-de-Gascogne, enrichissant ainsi la diversité viticole de la région.

Parmi le potentiel de 11 000 hectares de cépages armagnacais, 5 200 hectares sont identifiés auprès de l'INAO (Institut National de l'Origine et de la Qualité) pour l'élaboration de l'armagnac. Pour être reconnues, ces vignes doivent répondre à des critères stricts, tels qu'une densité minimale de 3 000 pieds par hectare et une taille limitant le nombre d'yeux francs à 80 000 par hectare.

Dessin d'une montagne et de vigne

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